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  This series with the latin title Aperturæ Mentis which can be translated by Apertures of Mind shows a way  to take a singular look at the world. Photography is not an art for accurate reproduction : it is very essential  in photography, as in the use of other arts, that artists have to call on their inner demons in order to show without any ambiguity a specific sight of the world, a personal and unique way of seing.

 

In these pictures, closed interiors with exterior-facing rooms are asking the onlooker to become aware of his own anxiety, they are leading him towards his claustrophobic chronic ego : what he does not see in absence of light or what he does guess in a compulsory darkness, he just does feel it differently, and finds it out differently through the camera viewfinder and later, on the negative.

 

Which presence does breathe in the darkness or which absence does suffocate in the light ? Invented ghosts, invited ghosts ? or just one's own absence ?

 

There is no human standing in the picture but one is actually here, in its center, at the frame’s periphery, under the tenuous coat of this memory made of silver or platinum salts; he offers himself simply, giving to everyone his most intimate secrets : it’s another way of providing his shadow's existence in the very reduced space of the image’s area.

 

Italian vedute, of the 18th century, were showing painted urban landscapes first caught through the lens of devices such as Cameræ Obscuræ able to facilitate every detail's replication, operative to assist the painter in cloning the natural perspective. By contrast this series evokes the denial of precision : image is haloed with a bright aura seeming to float at the edges of unstable, vacillating and versatile territories.

  Cette série Aperturæ Mentis montre l'option choisie par un auteur de faire un rapport singulier du monde. En effet, la photographie n’est pas un art de la reproduction; il est primordial en photo en particulier, comme dans l’usage de tout autre art en général, de faire appel à ses démons intérieurs pour livrer ainsi d’une façon non équivoque une certaine vision du monde, vision personnelle et unique.

Ainsi dans ces images, les intérieurs clos avec vue sur l’extérieur invitent le spectateur à la prise de conscience de sa propre inquiétude, l’entraînent vers son ego de claustrophobe chronique : ce que l’on ne voit pas en l’absence de lumière ou ce que l’on devine dans une obscurité imposée, on le perçoit autrement, on le découvre d’une façon plus évidente à travers l'appareil.

Mais quelle présence dans l’obscurité ou quelle absence dans la lumière ? Celle de fantômes inventés, celle de fantômes invités, sa propre absence ? 

Si l’homme est toujours absent de l’image, il est bien là, en son centre, à la périphérie du cadre, derrière la couche fragile de cette mémoire faite de sels d’argent ou de platine; il  offre ainsi à tous, confiant et sans artifices, ses secrets les plus intimes : autre moyen de livrer l’existence de son ombre et de sa position dans cet espace réduit qu’est la surface d’une image.

 

Les vedute italiennes du XVIIIème siècle montraient des paysages urbains vus à travers la Camera Obscura, dispositif  permettant de les reproduire dans une perspective naturelle et avec grande précision; cette série au contraire impose en priorité le refus du détail : l’image nimbée d’une aura lumineuse semble flotter aux confins de territoires instables, vacillants et versatiles. 

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